C’est à cause d’une somme de 20.000 francs Cfa qu’un maçon répondant au nom d’O. Faye, agé de 47 ans, a poignardé à mort Bassirou Camara, alias Bass Camara, 45 ans, qui intervenait dans une dispute entre sa tante surnommée Ma Aidara et son bourreau, qui est le colocataire de celle-ci.
Une violente dispute ponctuée d’échanges de propos durs autour d’une supposée histoire de dette de 20.000francs Cfa entre deux colocataires a tourné au meurtre par arme blanche d’un fils de la sœur d’un des principaux protagonistes. C’était vers les coups de 17h l’occasion de l’accueil triomphal de l’équipe nationale de football.
FAYE PRETE 20.000 F SA COLOCATAIRE POUR PAYER SON LOYER ET LUI RECLAME SON ARGENT, CELLE-CI DEMENT
Alors que le peuple se rue l’aéroport militaire de Dakar-Yoff pour accueillir les Lions du football victorieux pour la première fois de leur histoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can), une dispute éclate entre la dame Ma Aidara et son colocataire nommé O. Faye. Tous les deux habitent le célèbre quartier dénommé les deux voies de Notaire, sis à Guédiawaye. Faye, maçon de profession, interpelle sa colocataire Ma Aidara et lui réclame ses 20.000 francs. Une somme d’argent que le maçon soutient avoir prêté, il y a trois mois de cela, la jeune femme dans le but d’honorer le paiement de son loyer. Mais, celle-ci manque de tiquer et réfute avec véhémence les allégations de Faye. Elle déclare ne pas se souvenir d’une telle dette de 20.000 francs.
BASS CAMARA INTERVIENT DANS LA DISPUTE ENTRE SA TANTE MA AIDARA ET SON COLOCATAIRE FAYE
Faye campe néanmoins sur sa position, hausse le ton et tient vaille que vaille rentrer dans ses fonds. Ma Aidara réaffirme ses propos et reste inflexible. Elle soutient ne devoir aucun kopeck au jeune maçon et le défie. C’est dans ces circonstances que le jeune Bassirou Camara, alias Bass Camara - qui a l’habitude de rendre visite sa tante maternelle vivant en location avec sa petite famille - débarque dans la maison et tombe sur les violents changes de propos. Il s’imprègne d’abord des tenants et aboutissants de l’escalade verbale et tente de les départager. Mais, Faye s’offusque de son comportement, refuse catégoriquement de l’écouter et lui demande de rester en dehors de la dispute. Bass s’obstine, justifie son geste par ses liens de parenté avec la jeune femme et affirme chercher arrondir les angles.
IL ENGAGE LA BAGARRE AVEC BASS CAMARA ET LUI PLANTE DES COUPS DE COUTEAU AU NIVEAU DU COU
Une prise de bec éclate entre Bass et Faye. Ils se livrent des énormités et engagent brusquement la bagarre. Lors de l’altercation, Faye dégaine un couteau d tenu par-devers-lui et lui plante des coups au niveau du thorax. Bass ressent de vives douleurs, constate les filets de sang sur son corps, renonce soudain au pugilat, recule et tente vainement de stopper la forte hémorragie externe. Il perd ses forces, pique des vertiges et s’écoule au sol. Il se tortille, se plaint des coups de l’arme blanche et saigne à flot.
IL SE REFUGIE CHEZ SES PARENTS A MEDINA GOUNASS ET TENTE DE QUITTER LE QUARTIER, LA POLICE LE COINCE
Des gens interviennent en vitesse, embarquent le jeune poignard bord d’un véhicule et l’acheminent en toute urgence l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye. Informés, les éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye entrent en action, se rendent sur les lieux de la rixe crapuleuse sur fond de sous et apprennent la disparition mystérieuse du présumé meurtrier. Ils lancent aussitôt la chasse l’homme contre lui dans les coins et recoins de la banlieue dakaroise et le localisent au domicile de ses parents Médina Gounass, que celui-ci s’apprêtait quitter en douce pour aller trouver refuge ailleurs. Ils l’interpellent, le conduisent au commissariat et le placent en garde à vue.
IL NIE SANS CONVAINCRE DETENIR PAR-DEVERS LUI LE COUTEAU AVANT SON ALTERCATION AVEC LE DEFUNT
Le médecin soignant téléphone plus tard aux flics et les informe du décès du jeune Bass Camara. Ce qui corse davantage le dossier contre le présumé meurtrier. Qui déroule le film de la dispute suivie de la mortelle bagarre et réaffirme avoir prêté la somme de 20.000 francs sa colocataire pour le paiement de son loyer. Il nie cependant la th se de la commission de son acte par arme blanche avec préméditation. Je ne détenais pas le couteau par-devers moi. Au moment de la bagarre avec lui (Bass Camara), je me suis retiré pour aller prendre le couteau dans ma chambre avant de le poignarder , a-t-il déclaré sans convaincre les flics enquêteurs. Qui doutent de sa bonne foi et croient dur comme fer que celui-ci détenait par-devers lui l’arme blanche avant l’altercation. Le mis en cause devrait être édifier aujourd’hui au parquet du tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye pour les incriminations pénales visées contre lui.
Vieux Père NDIAYE
L’autopsie confirme la mort par usage de couteau
Les conclusions du certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital réquisitionné en l’espèce dans le but de définir la véritable nature de l’arme du crime, laissent bien croire qu’il s’agit d’un couteau. D’autant que l’arme blanche tachée de sang a été retrouvée et versée dans le dossier d’enquête sous forme de scellés en guise de pièce à conviction. En effet, le rapport de l’autopsie confirme la mort par usage de couteau et parle de décès suite aux «plaies pénétrantes thoraciques et cervicales» avec usage d’objet contondant, tranchant et pointu.
V. P. NDIAYE
Bass Camara inhumé, hier, au cimetière de Pikine
C’est finalement, hier, que les membres de la famille du défunt ont pu obtenir le certificat aux fins d’inhumation de leur proche parent Bassirou Camara, alias Bass Camara. Une foule immense composée de la famille et des amis a accompagné le jeune homme à sa dernière demeure. Bass repose désormais au cimetière musulman de la ville de Pikine de la banlieue dakaroise.
V. P. NDIAYE
La famille du défunt se dit meurtrie et peine à parler à la presse
Les journalistes ont effectué, hier nuit, le déplacement au domicile de la victime et fait le pied de grue pour rien. Alertés du drame, ils ont afflué vers la maison mortuaire pour venir aux nouvelles et essayer de rejouer le film de la boucherie avec des témoins oculaires et autres membres de la famille éplorée. Mais, au final, les proches du défunt n’ont pas pu claquer langue sur le drame. Ils se disent profondément meurtris et peinent à placer mot devant les confrères. Qui étaient contraints de plier bagages pour repartir. Même si certains parmi eux, notamment votre serviteur, ont pu réussir par d’autres canaux à obtenir quelques bribes sur l’affaire.
V. P. NDIAYE
Le présumé meurtrier asocial et inconnu des fichiers de police
Une folle rumeur a couru, hier, dans la banlieue dakaroise, sur le supposé lourd passé carcéral du présumé meurtrier O. Faye. Qui a été vite dépeint comme un redoutable malfaiteur doublé de récidiviste. Même si le jeune maçon de 47 ans est asocial, belliqueux en diable et problématique devant l’Éternel, il n’est pas pour autant connu ou fiché pour des pratiques délictuelles sur les registres des services de police. Ce que les services de la délégation de police judicaire ont confirmé. Toutefois, il se susurre que Faye a eu à poignarder dans le passé des membres de sa famille.
Cependant, du fait de sa nature caractérielle et trempée dans l’acier, rapporte-t-on, le jeune maçon aurait été ‘’déshérité’’ par son papa. Ce qui l’aurait poussé à quitter le cocon familial, niché à Médina Gounass de Guédiawaye, pour aller s’installer récemment dans une maison en location sur les «deux voies de Sahm Notaire», où il vivait en cohabitation avec Ma Aïdara, dont un de ses enfants lui avait d’ailleurs demandé au cours de la dispute de le laisser récupérer de l’argent via les agences de transfert et de retrait pour éponger la supposée dette de 20.000 francs. En vain.
V. P. NDIAYE
Une violente dispute ponctuée d’échanges de propos durs autour d’une supposée histoire de dette de 20.000francs Cfa entre deux colocataires a tourné au meurtre par arme blanche d’un fils de la sœur d’un des principaux protagonistes. C’était vers les coups de 17h l’occasion de l’accueil triomphal de l’équipe nationale de football.
FAYE PRETE 20.000 F SA COLOCATAIRE POUR PAYER SON LOYER ET LUI RECLAME SON ARGENT, CELLE-CI DEMENT
Alors que le peuple se rue l’aéroport militaire de Dakar-Yoff pour accueillir les Lions du football victorieux pour la première fois de leur histoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can), une dispute éclate entre la dame Ma Aidara et son colocataire nommé O. Faye. Tous les deux habitent le célèbre quartier dénommé les deux voies de Notaire, sis à Guédiawaye. Faye, maçon de profession, interpelle sa colocataire Ma Aidara et lui réclame ses 20.000 francs. Une somme d’argent que le maçon soutient avoir prêté, il y a trois mois de cela, la jeune femme dans le but d’honorer le paiement de son loyer. Mais, celle-ci manque de tiquer et réfute avec véhémence les allégations de Faye. Elle déclare ne pas se souvenir d’une telle dette de 20.000 francs.
BASS CAMARA INTERVIENT DANS LA DISPUTE ENTRE SA TANTE MA AIDARA ET SON COLOCATAIRE FAYE
Faye campe néanmoins sur sa position, hausse le ton et tient vaille que vaille rentrer dans ses fonds. Ma Aidara réaffirme ses propos et reste inflexible. Elle soutient ne devoir aucun kopeck au jeune maçon et le défie. C’est dans ces circonstances que le jeune Bassirou Camara, alias Bass Camara - qui a l’habitude de rendre visite sa tante maternelle vivant en location avec sa petite famille - débarque dans la maison et tombe sur les violents changes de propos. Il s’imprègne d’abord des tenants et aboutissants de l’escalade verbale et tente de les départager. Mais, Faye s’offusque de son comportement, refuse catégoriquement de l’écouter et lui demande de rester en dehors de la dispute. Bass s’obstine, justifie son geste par ses liens de parenté avec la jeune femme et affirme chercher arrondir les angles.
IL ENGAGE LA BAGARRE AVEC BASS CAMARA ET LUI PLANTE DES COUPS DE COUTEAU AU NIVEAU DU COU
Une prise de bec éclate entre Bass et Faye. Ils se livrent des énormités et engagent brusquement la bagarre. Lors de l’altercation, Faye dégaine un couteau d tenu par-devers-lui et lui plante des coups au niveau du thorax. Bass ressent de vives douleurs, constate les filets de sang sur son corps, renonce soudain au pugilat, recule et tente vainement de stopper la forte hémorragie externe. Il perd ses forces, pique des vertiges et s’écoule au sol. Il se tortille, se plaint des coups de l’arme blanche et saigne à flot.
IL SE REFUGIE CHEZ SES PARENTS A MEDINA GOUNASS ET TENTE DE QUITTER LE QUARTIER, LA POLICE LE COINCE
Des gens interviennent en vitesse, embarquent le jeune poignard bord d’un véhicule et l’acheminent en toute urgence l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye. Informés, les éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye entrent en action, se rendent sur les lieux de la rixe crapuleuse sur fond de sous et apprennent la disparition mystérieuse du présumé meurtrier. Ils lancent aussitôt la chasse l’homme contre lui dans les coins et recoins de la banlieue dakaroise et le localisent au domicile de ses parents Médina Gounass, que celui-ci s’apprêtait quitter en douce pour aller trouver refuge ailleurs. Ils l’interpellent, le conduisent au commissariat et le placent en garde à vue.
IL NIE SANS CONVAINCRE DETENIR PAR-DEVERS LUI LE COUTEAU AVANT SON ALTERCATION AVEC LE DEFUNT
Le médecin soignant téléphone plus tard aux flics et les informe du décès du jeune Bass Camara. Ce qui corse davantage le dossier contre le présumé meurtrier. Qui déroule le film de la dispute suivie de la mortelle bagarre et réaffirme avoir prêté la somme de 20.000 francs sa colocataire pour le paiement de son loyer. Il nie cependant la th se de la commission de son acte par arme blanche avec préméditation. Je ne détenais pas le couteau par-devers moi. Au moment de la bagarre avec lui (Bass Camara), je me suis retiré pour aller prendre le couteau dans ma chambre avant de le poignarder , a-t-il déclaré sans convaincre les flics enquêteurs. Qui doutent de sa bonne foi et croient dur comme fer que celui-ci détenait par-devers lui l’arme blanche avant l’altercation. Le mis en cause devrait être édifier aujourd’hui au parquet du tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye pour les incriminations pénales visées contre lui.
Vieux Père NDIAYE
L’autopsie confirme la mort par usage de couteau
Les conclusions du certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital réquisitionné en l’espèce dans le but de définir la véritable nature de l’arme du crime, laissent bien croire qu’il s’agit d’un couteau. D’autant que l’arme blanche tachée de sang a été retrouvée et versée dans le dossier d’enquête sous forme de scellés en guise de pièce à conviction. En effet, le rapport de l’autopsie confirme la mort par usage de couteau et parle de décès suite aux «plaies pénétrantes thoraciques et cervicales» avec usage d’objet contondant, tranchant et pointu.
V. P. NDIAYE
Bass Camara inhumé, hier, au cimetière de Pikine
C’est finalement, hier, que les membres de la famille du défunt ont pu obtenir le certificat aux fins d’inhumation de leur proche parent Bassirou Camara, alias Bass Camara. Une foule immense composée de la famille et des amis a accompagné le jeune homme à sa dernière demeure. Bass repose désormais au cimetière musulman de la ville de Pikine de la banlieue dakaroise.
V. P. NDIAYE
La famille du défunt se dit meurtrie et peine à parler à la presse
Les journalistes ont effectué, hier nuit, le déplacement au domicile de la victime et fait le pied de grue pour rien. Alertés du drame, ils ont afflué vers la maison mortuaire pour venir aux nouvelles et essayer de rejouer le film de la boucherie avec des témoins oculaires et autres membres de la famille éplorée. Mais, au final, les proches du défunt n’ont pas pu claquer langue sur le drame. Ils se disent profondément meurtris et peinent à placer mot devant les confrères. Qui étaient contraints de plier bagages pour repartir. Même si certains parmi eux, notamment votre serviteur, ont pu réussir par d’autres canaux à obtenir quelques bribes sur l’affaire.
V. P. NDIAYE
Le présumé meurtrier asocial et inconnu des fichiers de police
Une folle rumeur a couru, hier, dans la banlieue dakaroise, sur le supposé lourd passé carcéral du présumé meurtrier O. Faye. Qui a été vite dépeint comme un redoutable malfaiteur doublé de récidiviste. Même si le jeune maçon de 47 ans est asocial, belliqueux en diable et problématique devant l’Éternel, il n’est pas pour autant connu ou fiché pour des pratiques délictuelles sur les registres des services de police. Ce que les services de la délégation de police judicaire ont confirmé. Toutefois, il se susurre que Faye a eu à poignarder dans le passé des membres de sa famille.
Cependant, du fait de sa nature caractérielle et trempée dans l’acier, rapporte-t-on, le jeune maçon aurait été ‘’déshérité’’ par son papa. Ce qui l’aurait poussé à quitter le cocon familial, niché à Médina Gounass de Guédiawaye, pour aller s’installer récemment dans une maison en location sur les «deux voies de Sahm Notaire», où il vivait en cohabitation avec Ma Aïdara, dont un de ses enfants lui avait d’ailleurs demandé au cours de la dispute de le laisser récupérer de l’argent via les agences de transfert et de retrait pour éponger la supposée dette de 20.000 francs. En vain.
V. P. NDIAYE